mardi 24 novembre 2015

La justice est-elle la même pour tous le monde ?

La justice est-elle la même pour tous le monde ?

Introduction :

     Le principe d'égalité des citoyens devant la loi figure à l'article 6 de la Déclaration de Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789. Il implique l'égalité des citoyens devant l’application qui est faite de la loi par l'institution judiciaire.
     - Le conseil constitutionnel a consacré en 1975 cette équivalence, affirmant que le principe d'égalité de tous les individus devant la justice ne possède pas de valeur constitutionnelle. Cela signifie que tous les justiciables, quelle que soit notamment leur nationalité, doivent être traités de manière identique par les juridictions françaises.
     - Concrètement, l'égalité devant la justice se traduit par la consécration d'un droit au juge naturel : les justiciables se trouvant dans une situation identique doivent être jugés par un même tribunal, selon les mêmes règles de procédure et de fond. En conséquence, les privilèges de juridiction, qui permettaient à certains individus d’être jugés dans des conditions plus favorables, ont été définitivement supprimés en 1993. En outre, le mécanisme de la cassation garantit aux justiciables une interprétation identique de la loi sur l’ensemble du territoire.
     - Le principe d’égalité devant la justice s'offre cependant quelques aménagements. La multiplication des juridictions d’exception spécialisées favorise indirectement un traitement différencié entre les justiciables. De même, l’existence de deux ordres juridictionnels conduit l’administration à ne pas être traitée comme les autres justiciables : les modalités d’exercice des voies de recours, ou la mise en œuvre à son encontre de l’exécution forcée lui sont par exemple plus favorables qu’aux particuliers.

     L’argent fait polémique dans la procédure de poursuite. En effet, chacun a le droit de se défendre, par le biais d’un avocat. Or les avocats les plus efficaces sont les plus chers et seules les personnes assez aisées ont les moyens de louer leurs services. Selon l’avocat dont ils auront eu la chance ou non de bénéficier, ils ne seront pas jugés de la même façon. On ne peut pas parler d’égalité ni de justice mais d’injustice. C’est là encore l’hypocrisie des pouvoirs publics que de définir un avocat commis d’office, bien souvent un novice, à une personne qui se retrouve handicapée dès le départ car elle se situe dans une classe sociale moins élevée que ce qu’il ne faudrait. La qualité de la défense en est assez largement affaiblie.

     Cependant, lorsque l’on souhaite être juste, il faut évacuer toute sorte de sentiment. Ainsi, la compassion ne doit pas non plus être un critère quant à la décision d’une peine, quelle qu’elle soit. Si c’est le cas, cela ne fait plus partie de la justice même si c’est parfois une décision honnête et intelligente. Ainsi, un automobiliste pris en flagrant délit d’excès de vitesse, qui est en procédure de divorce et qui vient de perdre ses parents doit tout autant, selon la justice, payer une amende pour excès de vitesse. Bien que le cœur indique que cet automobiliste ne devrait pas payer pour sa faute, la justice ordonne que l’amende soit réglée quelle que soit la personne. Il faut juger en faisant abstraction de tout cela. On pourrait tout aussi bien se demander pourquoi on fait une différence entre une personne majeure et une autre mineure. Ils n’ont pas droit à la même justice sous prétexte que dans certains cas l’âge diffère seulement de quelques semaines. La justice est donc fondée sur de grands principes définis et acceptés par tous, tels que ne pas tuer, ne pas violer, prêter assistance à personne en danger… Pour résumer, on peut dire que la justice est le respect d’autrui, quel qu’il soit, de façon égale et totalement impartiale.

     La justice est plus laxiste avec les enfants du fait de leurs jeunes âge, ils auront une peine moins lourde ou ils iront dans une maison de correction mais l'empathie des juges n'est pas la même pour un juge adulte que pour un enfant.

Exemple :
     De même, une fois la détermination de la culpabilité et de la peine prononcée, l’administration de la peine, selon le rang social, n’est jamais la même. Prenons l’exemple de M. Bernard Tapie, ex-ministre, condamné pour abus de biens sociaux et autres. Celui-ci n’a pas eu le même traitement que certaines personnes qui ont pourtant été jugées et condamnées pour des faits similaires. Elles n’ont pas eu droit à une liberté contrôlée et à une cellule de prison qui ressemble plus à une chambre soigneusement décorée qu’à un cachot avec une fenêtre à barreaux et un vulgaire matelas. L’argent tronque la justice, il a été prouvé à de nombreuses reprises que des magistrats se sont faits corrompre, à des fins personnelles. On ne peut pas parler de justice, lorsqu’un riche criminel dispose de plus de « droits » qu’un délinquant sans argent.


Sources :



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